« Shortbus »
« Tous les orgasmes sont authentiques ! », – John Cameron Michell, réalisateur.
Genre : drame érotique
Pays : Etats-Unis
Réalisateur : John Cameron Michell
Un thérapeute de couple et sexologue qui n’a jamais eu d’orgasme, un couple d’homosexuels, une dominatrice qui a des difficultés de communication avec les gens et d’autres personnages – tous sont réunis par le club Shortbus où l’art, la musique, la politique et le sexe sans limites sont étroitement liés. Le film se déroule dans la ville de New York, une ville contemporaine qui a vu les événements du 11 septembre et le gouvernement de Bush. En nous démontrant les aventures joyeuses et tristes de ses héros qui recherchent le sexe et l’amour, le réalisateur nous propose un nouveau moyen de réconcilier la raison, les sentiments et les plaisirs.
La particularité du film de John Cameron Michell « Shortbus », tournée dans le genre comédie romantique, est l’image non dissimulée de la vie sexuelle des héros du film. Le film comporte des scènes pornographiques de sexe traditionnel, homosexuel et de groupe, de masturbation et de sado-masochisme. Le journal The Guadian a souligné que « trois premières éjaculations peuvent survenir avant qu’on réussisse à toucher le pop-corn », le magazine Time a appelé le film de Michell « le premier film pornographique adressé à la classe moyenne ». Néanmoins, le réalisateur lui-même n’est pas d’accord avec la dernière note. Lors de la conférence de presse à Cannes il a dit : « Je ne crois pas que mon film soit pornographique, puisque la pornographie se caractérise par l’absence de taches artistiques, son but principal est d’exciter. Je ne pense pas que quelqu’un puisse avoir une érection lors du visionnage de mon film ». Selon Michell, il a voulu « tourner une comédie émotionnellement forte dans le genre de New York qui soit complètement franche, qui fasse réfléchir et qui soit probablement drôle ». Selon l’intention du réalisateur, le sexe est appelé à servir de métaphore sur les relations humaines, les peurs et de l’amour.
